Georges Charpentier (dit Gino) est né à Prignac, en Charente-Maritime, où il vit et travaille toujours. Dernier descendant d'une famille saintongeaise d'exploitants forestiers, il a installé son atelier de sculpteur dans l'ancienne scierie familiale.
Autodidacte, il se passionne pour le dessin dès son plus jeune âge. Avec un sens aigu de l'observation et une sensibilité exceptionnelle, il crée un univers artistique personnel, empreint de douceur, de courbes et de contre-courbes.
Esprit libre, curieux et inventif, Charpentier s’intéresse à divers matériaux (bois, pierre, fer, marbre, etc.) qui nourrissent son exploration artistique, l’amenant à développer une forme d'expression épurée, proche de l'abstraction, et à élaborer son propre concept esthétique.
Dans les années 1970, ses œuvres prennent de l’ampleur et gagnent en expressivité. Charpentier se tourne alors vers le bronze, donnant naissance à sa sculpture caractéristique. Il déclare : « Que de drames, que de tragédies sur cette terre… Si je ne suis pas l’artiste témoin de mon temps, qu’importe ! Je préfère sculpter l’amour, la vie, la tendresse, la femme, pour rappeler qu'à toutes les époques, il y a eu de la beauté et de la tendresse dans ce monde. »
De 1977 à 1995, il expose à la galerie Félix Vercel sur Madison Avenue, à New York, où ses œuvres suscitent un vif intérêt auprès des amateurs et collectionneurs. Aujourd'hui, ses sculptures en bronze doré sont présentes dans de nombreux lieux prestigieux : musées de Mexico et de Munich, centre culturel français de Nazareth, musée d’art moderne de New York, Nice, São Paulo et Tokyo.
Artiste désormais reconnu et inscrit au Bénézit, Georges Charpentier est salué par André Parinaud (Connaissance des Arts) comme « l’un des acteurs les plus dynamiques des chemins empruntés par la sculpture française ».